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Communiqués de presse FGRFP


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FGR-FP

Tous les communiqués de presse

Ouverture des communiqués ci-dessous en format pdf dans une nouvelle fenêtre :

Communiqués de presse FGRFP
03-11-2023 :
Israël-Gaza


25-04-2023 :
Mayotte : Halte au feu

10-04-2023 :
agir le 13 avril

25-03-2023 :
agir le 28 mars

22-03-2023 :
agir le 23 mars

30-09-2022 : revalorisation de 4%

26-04-2022 : 1er mai

02-03-2022 Ukraine

28-01-2022 :
l’Etat employeur doit prendre en charge les cotisations de ses agents retraités

15-04-2020  Discours présidentiel bien loin des attentes des retraités

18-09-2019  Urgence climatique

22-05-2019  Elections européennes

25-03-2019 Défendre la Fonction publique

18-02-2019 La Fonction publique pilier essentiel de la démocratie française

11-12-2018 Les annonces  du Président toujours pas à la hauteur de la crise sociale

29-11-2018 Le mouvement des « gilets jaunes », révélateur de la fracture sociale.

30-10-2018 Vers un démantèlement de la Fonction Publique.

11-10-2018 La retraite à points, un recul social pour les fonctionnaires. 

27-08-2018 Attaque sans précédent du niveau de vie des retraités

04-06-2018 EHPAD le compte n' y est pas.

08-02-2018 La fonction publique, pilier de la République.

27-11-2017 La nomination d'un secrétaire d' État chargé de la Fonction Publique.

26-09-2017 La FGR-FP appelle à manifester le 10 octobre 2017

17-05-2017 Ni ministre ni secrétaire d'Etat à la Fonction publique dans le nouveau gouvernenment

27-04-2017 Mobilisation contre l’extrême droite et pour la défense de nos revendications

22-03-2017 Les retraités absents de l'élection présidentielle

 19-10-2016 280 millions d'euros détournés de l'aide à l'autonomie

12-10-2016 Nouvelles menaces sur les retraites

01-06-2016 Non, les retraités ne sont pas des privilégiés !

13-01-2016Motion adoptée par la Commission Exécutive des 12 et 13 janvier 2016

14-11-2015 La FGR-FP tient à exprimer sa profonde compassion et toute sa solidarité envers toutes les victimes et leurs familles

03-10-2015 La FGR-FP demande la création d'un « bouclier social » prenant en compte le revenu net disponible après impôt (et plus la non-imposition) pour l'attribution des avantages sociaux.

22-10-2015 La revalorisation de 0,1% au 1er octobre au bout de 30 mois ne préserve pas le pouvoir d'achat des retraités

09-10-2015 :La FGR-FP s'associe aux communiqués de la MFP et des organisations syndicales de fonctionnaires

30-09-2015 :Les fonctionnaires sont les garants du fonctionnement de la République

23-09-2015 : Au nom des valeurs de solidarité et de dignité humaine

 Communiqué de la Commission exécutive sous forme de motion

31/10/2023

Situation en Israël et à Gaza
A force d’avoir voulu ignorer le problème palestinien, le blocus de Gaza et les conditions de vie infernale de sa population, la stratégie de délégitimation de l’Autorité palestinienne par le gouvernement israélien, la politique de colonisation en Cisjordanie occupée et la politique ségrégative instaurée, l’explosion de la crise place le monde face à ses responsabilités.
La FGR-FP condamne sans appel l’attaque terroriste du Hamas contre la population israélienne.
Elle condamne la réplique disproportionnée de l’Etat d’Israël qui conduit à punir collectivement une population par un blocus effrayant et par un massacre épouvantable.
La FGR-FP est aussi préoccupée par l’instrumentalisation du conflit par le gouvernement français. Cette crise majeure est traitée non par le prisme du droit mais par un appel à une lutte manichéenne entre une incarnation du bien (les démocraties occidentales dont celle d’Israël) contre la représentation du mal.
Cette stratégie alimente et accompagne une dérive de plus en plus préoccupante du débat public et permet tous les écarts avec des sujets comme l’immigration par exemple. Elle est aussi le prétexte à restreindre les
droits démocratiques, le droit à l’expression et à la mobilisation par une politique partiale et quasi systématique d’interdiction de manifester.
La FGR-FP appelle au respect du droit international, à l’application des décisions et résolutions des Nations Unies, seules légitimes en droit. La FGR-FP appelle donc les Etats, en premier lieu ceux qui se réclament de la démocratie et donc respectueux du droit, à prendre leur pleine et entière responsabilité en faisant
appliquer effectivement les résolutions votées.
La construction de la paix dans ce conflit de plus de 75 ans passe par le retrait des territoires occupés illégalement par l’Etat israélien et la reconnaissance de l’Etat palestinien, plus globalement par une solution politique à deux états. Elle nécessite dans l'immédiat un cessez le feu et la mise en place d'urgence d'un
couloir humanitaire à Gaza et la libération des otages.

Le Bureau National de la FGR-FP

25-04-2023
Communiqué de la FGR-FP
Mayotte : Halte au feu.

Pas moins de 650 grenades lacrymogènes, 85 grenades de désencerclement, 60 tirs
de lanceurs de balles de défense (LBD) ont été tirées aux alentours du village de
Tsoundzou, dimanche 23 avril. Fait rare et très inquiétant, les policiers ont également utilisé des balles réelles à une dizaine de reprises « vers le sol et pour faire fuir ». Ainsi débute l’opération « Wuambushu »
SI près de la moitié des 350 000 habitants estimés de Mayotte ne possède pas la nationalité française, selon l’Insee, un tiers des étrangers sont nés sur l’île. Ces migrants clandestins, ou pas, installés dans des quartiers particulièrement insalubres, des « bangas » en proie à la violence et aux trafics, vivent pour la plupart tranquillement sur l’île, occupant de petits emplois. Les mineurs sont scolarisés. Ils sont aussi cependant accusés par une partie la population et les élus de déséquilibrer le peu d’infrastructures et ressources de l’île.
Face à cette situation désastreuse, le gouvernement a lancé l’opération
« Wuambushu » qui vise à chasser les clandestins et à détruire un certain nombre de
« bangas », mais pas à renforcer les infrastructures ni conforter les ressources.
Cette approche uniquement sécuritaire, répressive, brutale, validée par le Président
de la République en conseil de défense ne résout en rien la crise que vit ce département. Elle ignore cyniquement que la plus grande insécurité est celle de la grande pauvreté, voire de la misère. Ce sont les populations les plus fragiles, les plus pauvres, notamment les mineurs qui en seront les plus grandes victimes.
La FGRFP condamne fermement cette opération violente. Elle appelle à résoudre
les problèmes de ce département par un investissement digne de tous les
départements de la République, à renforcer fortement les services publics au
premier desquels celui de l’éducation.
Paris, le 25 avril 20

COMMUNIQUÉ DE PRESSE FGR-FP sur la protection Sociale Complémentaire

Le protocole sur la Protection Sociale Complémentaire (PSC) a fait l’objet d’un accord majoritaire dans la Fonction Publique d’Etat. Le gouvernement a décidé d’étendre l’ANI (Accord National Interprofessionnel) aux actifs en finançant à 50 % l’adhésion obligatoire à une complémentaire de santé.

Initialement exclus de la Protection Sociale Complémentaire, les retraité.e.s de la Fonction Publique d’Etat rentrent cependant dans cet accord sur la base de cotisations volontaires et plus élevées. Leur cotisation à leur départ en retraite doublera Elle augmentera ensuite régulièrement en fonction de leur âge jusqu’à 75 ans.

La FGR-FP constate que la volonté gouvernementale, malgré les aménagements obtenus, ne varie pas : les retraité.e.s devront financer en grande partie leur protection sociale en matière de santé, de prévoyance et de perte d’autonomie.

La FGR-FP exprime son désaccord quant au traitement différencié entre actifs et retraité.e.s ainsi que son exigence d’égalité de prestations pour tous les agents.

La FGR-FP estime que l’Etat employeur doit prendre en charge les cotisations de ses agents retraité.e.s dont il assure le paiement de la pension qui constitue salaire continué.

La FGR -FP rappelle aussi son attachement au couplage entre prévoyance et santé. La prévoyance n’est pas pour l’heure traitée dans cet accord.

Plus globalement, cet accord nous questionne sur l’avenir de la Protection Sociale et de la Sécurité Sociale. Cette réforme ne doit en aucun cas aboutir à une régression des protections.

La FGR-FP, par les actions du 27 janvier et du 24 mars, poursuit sa mobilisation affirmant ainsi l’engagement déterminé des retraité.e.s pour une Protection Sociale confortée dans ses financements et sa fonction de solidarité.

 

PARIS, LE 28 janvier 2022




15/04/2020

U n discours présidentiel bien loin des attentes des retraités

Un mea culpa, une date prématurée, un retour au passé ?
Alors que l’alerte avait été donnée par les personnels soignants de l’hôpital public et des EHPAD en lutte depuis plus d’un an sur le manque de moyens humains (suppression d’emplois) et matériels (suppressions de lits, suppression de services), le président de la République et son gouvernement sont restés sourds à leurs revendications.
Alors que la crise du Covid-19 prenait, dès le mois de janvier, des proportions inquiétantes en Chine, puis en Europe, avant d’essaimer dans le monde, le gouvernement en minimisait les effets et annonçait que la situation en France serait maîtrisée et qu’on disposait de tous les moyens pour y faire face.
Ne pas avoir la mémoire courte, c’est ne pas oublier l’impréparation, les hésitations, les volte-face, la gouvernance à vue de l’État face à la pandémie. Le sous-financement de l’hôpital public, et les pénuries variées — masques, blouses, seringues électriques, respirateurs, médicaments, tests… — sont les révélateurs de cette impréparation et une des causes de la propagation de l’épidémie.
Les faits sont là.
Que le président de la République reconnaisse ses erreurs face à la crise dans son discours est un mea culpa bien dérisoire face à la gravité de la situation et aux erreurs d’appréciations. Près d’un mois après la mise en place du confinement, il est maintenant clair qu’en sortir sera un processus long et laborieux. L’annonce présidentielle, lors du discours télévisé du 13 avril, de la fin partielle d’un confinement le 11 mai confirme, que face aux risques sanitaires, ce qui prime pour le gouvernement c’est la relance économique.
Selon une étude de l’INSERM, un déconfinement sans tests massifs et sans isolement des personnes infectées provoquerait une deuxième vague. Faute de moyens qui perdurent malgré les promesses gouvernementales, aucune mesure n’est effectivement prise en attente de cette date annoncée. Masques et tests pour la population ne seraient disponibles qu’à partir du 11 mai !
Des mesures de confinement ciblées aux malades et à leurs contacts et port du masque généralisé sont repoussées aux calendes grecques. En revanche, le prolongement du confinement pour les personnes âgées semble envisagé pour répondre à ce défaut de moyens pour couvrir l’ensemble de la population.
Alors que les personnels soignants travaillent dans des conditions de flux tendu, alors que la protection des salariés des secteurs jugés essentiels n’est pas complètement assurée, alors que la population ne dispose pas des moyens pour se protéger, la réouverture des écoles et collèges et le dé confinement partiel le 11 mai semblent bien prématurés.
La responsabilité individuelle des Français, assumée par toutes et tous, ne doit pas occulter la responsabilité politique des gouvernants.
Si la suspension des droits fondamentaux peut être comprise et acceptée pendant une période brève, la restriction des libertés dans la durée, même au nom d’enjeux de santé publique, ne saurait faire partie du droit commun.
Le futur ne saurait être un retour au passé !
Déjà, le MEDEF se fait entendre pour augmenter le temps de travail sans embaucher. Déjà, le droit du travail qui, jusqu’ici, était dénoncé par le MEDEF et le gouvernement comme une entrave à la compétitivité, est présenté comme une menace pour le redressement national.
Déjà, le gouvernement agite comme un hochet la baisse prévisible du PIB et la dette à rembourser.
La FGR-FP n’acceptera pas que les contraintes sanitaires s’effacent derrière les contraintes économiques.
La FGR-FP n’acceptera pas que les retraités soient les victimes d’une double peine : d’une part, l’épidémie qui les décime dans les EHPAD et à domicile et d’autre part, la baisse de leur pension pour rembourser les méfaits d’une politique.
Pour la FGR-FP, le futur consiste à rendre à l’État et aux services publics, sur l’ensemble du territoire, la place qu’ils doivent avoir au service de tous les citoyens et au service d’une politique de progrès social.
Tous les moyens humains, matériels, budgétaires nécessaires doivent être attribués aux services publics de santé, à l’hôpital et dans les EHPAD.
La FGR-FP demande la création d’un grand service public de l’autonomie.
Tels sont les mandats et la résolution de la FGR-FP à l’issue du Congrès du Mans. Ils sont plus que jamais d’actualité.


Urgence climatique

18/09/2019

Comme beaucoup de citoyennes et de citoyens, la FGR-FP s’inquiète de la situation
actuelle et future de la planète.
Face à la catastrophe climatique, les gouvernements se contentent de discours creux et
continuent la fuite en avant, alors que la situation s’aggrave.
La FGR-FP appelle à participer aux actions organisées dans le cadre de la Semaine
Internationale pour le climat du 20 au 27 septembre, notamment aux manifestations des
20 et 21 septembre pour le climat.

Paris, le 18 septembre 2019

Elections européennes

22/05/2019

L’Union européenne, telle qu’elle s’est construite au cours des dernières
décennies, s’appuie sur la concurrence généralisée entre pays, territoires et
travailleurs, sur le dumping fiscal et social, malgré quelques avancées
réglementaires en matière fiscale et environnementale. Les inégalités sociales
ne cessent de se creuser avec des discours politiques qui tentent soit de
masquer cette réalité soit d’en rendre, notamment, les migrants responsables.
Ces attitudes cyniques et ignobles ne peuvent qu’éloigner nos concitoyens de
la volonté de s’impliquer dans le débat politique.
La FGR-FP n’accepte pas cette situation et elle appelle toutes et tous à agir
pour la mise en œuvre d’une véritable politique de solidarité et de répartition
des richesses aussi bien au niveau national qu’au niveau européen. Les
élections européennes seront l’occasion pour les citoyens de s’exprimer.

Paris, le 22 mai 2019

Défendre la Fonction publique

25-03-2019
P
our défendre la Fonction publique, la FGR-FP appelle les fonctionnaires retraités à l’action avec les actifs.

Le projet de loi portant « transformation de la Fonction publique » présenté par Olivier Dussopt Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics vise à faire disparaître ce qui fait les fondements du statut de la Fonction publique.
Nous avons à faire à une attaque tous azimuts visant les services publics comme les fonctionnaires.
Le statut général de la Fonction Publique est pourtant une pièce maîtresse du pacte républicain. Il représente d’abord une protection pour les citoyens. En protégeant les fonctionnaires de l’arbitraire le statut évite l’instrumentalisation de l’administration à des fins partisanes.
Parce que la Fédération Générale des Retraites de la Fonction Publique est viscéralement attachée à la Fonction publique, aux Services publics, aux principes républicains de Liberté mais aussi d’Égalité et de Fraternité elle ne peut se résigner à ces démantèlements.
Elle apporte son soutien plein et entier aux organisations syndicales de fonctionnaires et appelle ses adhérents à participer aux actions menées pour défendre les trois versants de la Fonction publique, le statut des fonctionnaires et le Code des pensions civiles et militaires les 27 mars et 9 mai prochains.

Paris, le 25 mars 2019


La Fonction publique pilier essentiel de la démocratie française

18-02-2019
Le projet de loi portant « transformation de la Fonction publique » présenté par Olivier Dussopt Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics vise à faire disparaître ce qui fait les fondements du statut de la Fonction publique.
Nous avons à faire à une attaque tous azimuts visant les services publics comme les fonctionnaires.
En plus de la disparition déjà annoncée de 120 000 postes de fonctionnaires, le projet prévoit l’externalisation vers le privé de certaines activités relevant aujourd’hui de la Fonction publique.
Alors qu’à ce jour plus d’un million de postes dans la fonction publique sont déjà occupés par des contractuels, le projet prévoit d’étendre encore la contractualisation des personnels.
Les garanties liées au statut de fonctionnaire sont remises en cause par la réduction du rôle des CAP dans la carrière du fonctionnaire, la fusion des CT et CHSCT et le développement de la rémunération « au mérite ».
Comme pour le privé, le projet de loi prévoit la mise en place de contrats de mission et la possibilité de rupture conventionnelle.
La Fonction publique, ce sont aussi les spécificités liées à la carrière et à la pension du fonctionnaire qui sont sérieusement remises en cause avec le projet de réforme des retraites en cours d’élaboration. Cette réforme aboutirait, de fait, à la disparition du Code des pensions civiles et militaires pour les fonctionnaires d’État ainsi que de la CNRACL pour les fonctions publiques hospitalière et territoriale.
Remis en cause par le développement du recrutement contractuel, la disparition des garanties liées au développement de la carrière et les spécificités liées au régime des retraite, le statut de fonctionnaire serait, de fait, appelé à disparaître.
Le statut général de la Fonction Publique est pourtant une pièce maîtresse du pacte républicain. Il représente  d’abord une protection pour les citoyens. En protégeant les fonctionnaires de l’arbitraire le statut évite l’instrumentalisation de l’administration à des fins partisanes.
Parce que la Fédération Générale des Retraites de la Fonction Publique est viscéralement attachée à la Fonction publique, aux Services publics, aux principes républicains de Liberté mais aussi d’Égalité et de Fraternité elle ne peut se résigner à ces démantèlements.
Elle apporte son soutien plein et entier aux organisations syndicales de fonctionnaires et appelle ses adhérents à participer aux actions menées pour défendre les trois versants de la Fonction publique, le statut des fonctionnaires et le Code des pensions civiles et militaires.

Paris, le 18 février 2019

Des annonces toujours pas à la hauteur de la crise sociale.

11-12-2018
Depuis trois semaines la protestation populaire des « gilets jaunes » a révélé une véritable fracture sociale touchant, au-delà du prix des carburants, à la question du pouvoir d’achat et à la fiscalité.
Le 10 décembre le président de la République annonce des mesures concernant le SMIC et les heures supplémentaires, toutes mesures financées par des baisses de cotisations ou d’impôt sur le revenu ; aucune hausse réelle de salaire.
La jeunesse qui lutte pour se construire un avenir n’a pas été évoquée. Il n’a rien dit sur les services publics qui se dégradent un peu plus chaque jour, rien non plus sur les problèmes chroniques des services de santé.
Par le refus de rétablir pleinement l’impôt sur la fortune et de revenir sur le CICE, le président refuse la mise en place d’une fiscalité plus juste et plus efficace. Pour les retraités l’annonce de l’exonération de hausse de CSG pour les pensions de moins de 2000€ est bien loin de régler la question de la baisse du pouvoir
d’achat que tous les retraités continueront à subir au travers de la désindexation des pensions.
Sur trois ans, de 2018 à 2020, tous les retraités verront quand même leur pouvoir d’achat reculer pour les uns de 4 % et pour les autres de 6 %. Toutes ces questions les retraités les posent depuis des mois au travers des actions menées en septembre 2017, en mars et en juin 2018.
Si elles ne reposent pas sur une nouvelle répartition des richesses produites, les concertations annoncées pour les semaines qui viennent ne répondront pas aux questions posées par la fracture sociale ni à l’indispensable transition écologique. Pour faire face à la crise sociale la FGR-FP revendique une véritable
redistribution des richesses répondant aux aspirations des salariés et des
retraités.
C’est sur ces bases que la FGR-FP appelle les retraités à se mobiliser.

Paris, le 11 décembre 2018

Le mouvement des « gilets jaunes », révélateur de la fracture sociale

29-11-2018

Ce mouvement, parti d’une protestation populaire contre la hausse des prix des carburants, s’est aujourd’hui élargi à de multiples revendications concernant tant le pouvoir d’achat que la fiscalité. Même si parfois nous ne pouvons partager certaines revendications, même si nous ne pouvons que condamner certains débordements, ce mouvement exprime une protestation large, profonde et populaire contre la politique menée par le gouvernement.
Les retraités sont parmi les premiers à être concernés par le recul manifeste de leur pouvoir d’achat avec la hausse de la CSG et la non revalorisation de leur pension. A l’appel de 9 organisations syndicales et associatives dont la FGR-FP, ils étaient 200 000 à exprimer leur colère en manifestant le 15 mars et presque autant le 18 octobre. Les retraités se sentent aujourd’hui méprisés et maltraités par ce gouvernement qui refuse toute négociation avec leurs représentants.
C’est, plus généralement, ce refus de négocier et ce mépris pour les corps intermédiaires qui est à l’origine du mouvement des « gilets jaunes ».
C’est aussi la politique fiscale menée par le gouvernement qui accentue la fracture sociale et provoque la colère avec les cadeaux aux plus riches au travers de la suppression de l’impôt sur la fortune et la baisse de l’imposition des revenus du capital.
La hausse des taxes sur le carburant, sous prétexte d’écologie, servira en réalité à renflouer les caisses de l’État pour combler les cadeaux fiscaux faits aux entreprises et aux plus riches.
Face au défi du réchauffement climatique, notre pays a besoin d’une véritable politique écologique qui ne soit pas punitive envers les classes populaires mais basée sur le développement des transports en commun et d’importants investissements dans la transition menant aux économies d’énergie et à une production d’électricité moins carbonée.
Pour faire face à la crise sociale la FGR-FP revendique une véritable redistribution des richesses répondant aux aspirations des salariés et des retraités.
C’est sur ces bases que la FGR-FP appelle les retraités à se mobiliser.

Paris, le 29 novembre 2018





Vers un démantèlement de la Fonction Publique

Précédé du ministre des comptes publics, Gérald Darmanin, la veille, le premier ministre Édouard Philippe vient d’annoncer la quasi disparition de la Fonction Publique à la française avec la volonté de la réduire à l’ossature des fonctions régaliennes de l’état.

Le gouvernement s’apprête à supprimer 120 000 postes avec la mise en place d’un plan de départs volontaires de 55 000 fonctionnaires puis à remplacer, partiellement, ces fonctionnaires sous statut en recrutant largement sous contrat de droit privé, à supprimer des missions publiques pour les confier au privé.
La réforme des retraites qui s’annonce, en faisant disparaître, de fait, le Code des pensions civiles et militaires, un des piliers de la Fonction Publique, participe du même objectif.

C’est à un véritable démantèlement de la Fonction Publique que souhaite se livrer le gouvernement.

Sous les allures de la modernité de la France « start-up », c’est à une véritable régression que nous allons assister, régression républicaine, démocratique et sociale. Cette vision managériale assimilant à l’entreprise privée toute la Fonction Publique, qu’elle soit d’état, territoriale ou hospitalière, s’inscrit aussi dans le cadre d’une réduction drastique des dépenses publiques.

Parce qu’elle est un instrument de l’action publique, tout en garantissant un traitement égalitaire des citoyens la Fonction Publique, avec le statut des fonctionnaires, doit rester un des piliers essentiels de la République.
Le statut général de la Fonction Publique est une pièce maîtresse du pacte républicain. Il représente  d’abord une protection pour les citoyens. En protégeant les fonctionnaires de l’arbitraire le statut évite l’instrumentalisation de l’administration à des fins partisanes. Les principes qui guident ce statut instaurent la confiance réciproque entre l’administration et les citoyens, un des fondements de la démocratie.
Le statut du fonctionnaire est fait de droits mais aussi de devoirs qui garantissent son indépendance politique et sa neutralité envers le citoyen.
Les droits et devoirs du fonctionnaire sont intimement liés. L’égalité d’accès à la Fonction Publique, garantie par le concours, la séparation de l’emploi occupé et du grade lié à la personne du fonctionnaire et une gestion paritaire mettent le fonctionnaire à l’abri des pressions politiques et économiques. C’est parce que ces droits sont garantis que le fonctionnaire peut exercer les devoirs liés à son statut que sont la neutralité, le secret professionnel, l’impartialité et l’égalité de traitement des citoyens. Si la Fonction Publique doit se moderniser ce ne peut être que dans ce cadre et en renforçant les droits des fonctionnaires et les garanties des citoyens.

La Fédération Générale des Retraités de la Fonction Publique appelle ses adhérents à se mobiliser pour la sauvegarde et le développement de la Fonction Publique.

Paris, le 30 octobre 2018



La retraite à points, un recul social pour les fonctionnaires

Le 10 octobre le Haut-Commissaire à la réforme des retraites présentait ses premières orientations de travail. Il confirmait la mise en place d’un système de retraite universel actant par là la disparition du Code des pensions civiles et militaires pour les fonctionnaires d’état et de la CNRACL pour les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers.

Basé sur l’acquisition de points liés aux salaires perçus tout au long de la vie professionnelle, ce nouveau système s’avère défavorable à l’ensemble des futurs retraités et plus particulièrement aux fonctionnaires.

En effet dans le système actuel la pension du fonctionnaire est calculée sur les salaires perçus durant les 6 derniers mois d’activité. Alors que ce calcul de pension s’effectue sur les 25 meilleures années dans le régime général, un rapport récent du Conseil d’Orientation des Retraites reconnaissait, qu’à qualification et carrière égales, la pension d’un retraité de la Fonction publique était équivalente à celle d’un salarié relevant du régime général. Cette situation s’expliquant par le principe de la carrière dans la Fonction publique où les salaires de début sont particulièrement faibles.

 
Dans un système par points où le calcul de la pension s’opérerait sur l’ensemble de la carrière, un fonctionnaire percevant peu de primes se retrouverait avec une pension inférieure de 20 %.

 Au-delà c’est le statut même de la Fonction publique qui serait remis en cause.

La FGR-FP rappelle son attachement à la Fonction publique pilier de la République ainsi qu’au statut des fonctionnaires et au Code des pensions civiles et militaires.

 

Paris, le 11 octobre 2018


 Les retraités ne vous disent pas merci !

Le président de la République vient d’annoncer qu’il se refusait à toute réforme des droits de succession en déclarant « On a demandé des efforts aux retraités mais maintenant arrêtez de les emmerder! ». Non, monsieur le président, l’immense majorité des retraités n’est pas concernée par cette question, ils n’ont que bien peu à transmettre. Comme le note le Conseil des prélèvements obligatoires, 85 à 90 % des transmissions entre parents et enfants sont totalement exonérées de droits de succession. La question des droits de succession intéresse, au premier chef, les familles les plus riches, ceux qui vivent, non de leur pension de retraite, mais de revenus mobiliers.
Mais les retraités vous les avez déjà ponctionnés en augmentant la CSG en janvier dernier, en décrétant une « année blanche » sans revalorisation des pensions pour 2018 malgré la remontée de l’inflation.
Et vous allez continuer à les ponctionner en ne revalorisant les pensions que de 0,3 % en 2019 et 2020 alors que l’inflation repart.
Au total sur les trois années 2018, 2019 et 2020 le pouvoir d’achat des retraités aura reculé de plus de 5 %, soit l’équivalent d’un demi-mois de pension.

Alors, pour vous répondre, les retraités manifesteront les 18 octobre prochain.

Paris, le 18 septembre 2018

 communiqué de presse du 27-08-2018

Attaque sans précédent du niveau de vie des retraités

Dans une interview au Journal Du Dimanche du 26 août 2018 le Premier ministre annonce que, désormais, l’évolution des pensions de retraite ne sera plus alignée sur celle des prix. Alors que l’inflation prévue pour 2019 comme pour 2020 se situerait autour de 1,6 %, Edouard Philippe annonce une revalorisation de 0,3 %, soit une perte, chaque année, de 1,3 % pour tous les retraités.
C’est un recul social sans précédent au travers d’une remise en cause fondamentale. Selon la réglementation, auparavant, l’évolution des pensions était alignée sur celle des salaires puis, depuis 1993, elle l’était sur l’évolution des prix et aujourd’hui elle ne dépendra plus que du bon vouloir du gouvernement.
Une fois de plus les retraités sont traités comme une variable d’ajustement budgétaire, sans la moindre considération.

A moyen terme la perte de pouvoir d’achat se révèle particulièrement importante.
- 2018, année sans revalorisation alors que l’inflation moyenne des 12 derniers mois est de 1,28 % et une augmentation de la CSG représentant une perte de 1,7 %, au total une perte de près de 3 %
- 2019, toujours la CSG et une revalorisation de 0,3 % pour une inflation prévue autour de 1,6 %, nouvelle perte de 3 %.
- 2020, toujours la CSG et une revalorisation de 0,3 % pour une inflation prévue autour de 1,6 %, nouvelle perte de 3 %.

Si rien ne change les retraités auront perdu en 3 ans près de 9 % de pouvoir d’achat… Inadmissible !

Contrairement à ce que dit Edouard Philippe, la pension de retraite n’est pas une allocation sociale mais un droit du salarié retraité lié aux cotisations versées et aux richesses créées durant sa vie active.



EHPAD, Le compte n'y est pas.


04-06-2018

EHPAD, encore bien loin du compte...

La ministre de la Santé et des Solidarités vient de présenter sa feuille de route « Grand âge et
autonomie ». Si le document comporte des intentions et des objectifs louables, les moyens sont loin d’être au rendez-vous.
Pour faire face aux besoins criants en personnels pour les 608 000 résidents des EHPAD, le plan de la ministre prévoit 430 millions d’euros soit l’équivalent de 20 000 postes ce qui représente moins de 10 minutes par jour par résident et par poste. Pour parvenir au taux d’encadrement de 8 à 10 employés pour 10 résidents, reconnu aujourd’hui nécessaire pour éviter toute maltraitance institutionnelle, il manque près de 200 000 postes.
Quant aux restes à charge supportés par les résidents et leurs familles et qui dépassent, bien souvent, le niveau des pensions perçues, rien n’est, à ce jour, prévu.
La FGR-FP revendique, pour les EHPAD, un taux d’encadrement correspondant aux besoins avec des personnels formés et rappelle que la prise en charge de la perte d’autonomie doit être assurée par la solidarité nationale dans le cadre de la Sécurité sociale.

04/06/2018

Dernier communiqué de presse (08-02-2018)

La Fonction publique, pilier de la République

C’est à un véritable démantèlement de la Fonction publique que souhaite se livrer le gouvernement. Considérant son statut « inapproprié », il s’apprête à supprimer 120 000 postes, à mettre en place un plan de départs volontaires des fonctionnaires, à recruter largement sous contrat de droit privé de gré à gré pour assurer les missions du service public, à rémunérer les fonctionnaires au mérite tout en gelant le point d’indice et à mettre en place un régime de retraité unique pour l’ensemble des salariés, publics comme privés, faisant disparaître, de fait, le Code des pensions civiles et militaires, un des piliers de la Fonction publique.

Sous les allures de la modernité de la France « start-up », c’est à une véritable régression que nous allons assister, régression républicaine, démocratique et sociale. Cette vision néo-managériale assimilant à l’entreprise privée toute la Fonction publique, qu’elle soit d’état, territoriale ou hospitalière, s’inscrit aussi dans le cadre d’une réduction drastique des dépenses publiques.

Le statut général de la Fonction publique est une pièce maîtresse du pacte républicain. Il représente d’abord une protection pour les citoyens. En protégeant les fonctionnaires de l’arbitraire le statut évite l’instrumentalisation de l’administration à des fins partisanes. Les principes qui guident ce statut instaurent la confiance réciproque entre l’administration et les citoyens, un des fondements de la démocratie.

Le statut du fonctionnaire est fait de droits mais aussi de devoirs qui garantissent son indépendance politique et sa neutralité envers le citoyen. Les droits et devoirs du fonctionnaire sont intimement liés. L’égalité d’accès à la Fonction publique garantie par le concours, la séparation de l’emploi occupé et du grade lié à la personne du fonctionnaire et une gestion paritaire mettent le fonctionnaire à l’abri des pressions politiques et économiques. C’est parce que ces droits sont garantis que le fonctionnaire peut exercer les devoirs liés à son statut que sont la neutralité, le secret professionnel, l’impartialité et l’égalité de traitement des citoyens.

Parce qu’elle est un instrument de l’action publique tout en garantissant un traitement égalitaire des citoyens, la Fonction publique, avec le statut des fonctionnaires, doit rester un des piliers essentiels de la République.

Paris, le 8 février 2018

Fédération Générale des Retraités de la Fonction Publique
20 rue Vignon 75009 PARIS
Tel : 01 47 42 80 13
mail : secretariat@fgrfp.org

Secrétaire général : Michel Salingue (voir page contacts)                photo JC Saget


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La FGRFP est présente dans tous les départements et rassemble des fonctionnaires retraités de toutes les origines et de tous les horizons, avec ou sans passé syndical ou mutualiste. Elle a constitué le Pôle des Retraités de la Fonction Publique avec quatre autres associations.