logoFédération Générale des Retraités de la Fonction Publique

FGR-FP - 20 rue Vignon - 75009 PARIS - 01 47 42 80 13

Actualité FGRFP



accueilRechercher page suivante page précédente

marianneFGRFP

Le courrier du retraité

 N°255 d'avril 2024

est paru

Communiqués de presse FGRFP
03-11-2023 :
Israël-Gaza

25-04-2023 :
Mayotte : Halte au feu

10-04-2023 :
agir le 13 avril

25-03-2023 :
agir le 28 mars

22-03-2023 :
agir le 23 mars

30-09-2022 : revalorisation de 4%

26-04-2022 : 1er mai

02-03-2022 Ukraine

28-01-2022  Communiqué de presse :
l’Etat employeur doit prendre en charge les cotisations de ses agents retraités

Afficher tous les communiqués FGRFP


Archives

Infos : les archives

Les fonctionnaires sont les garants du fonctionnement de la République. La Fonction Publique n'a pas besoin d'une remise en cause de ses fondements mais du renforcement de ses missions pour assurer le pacte républicain.


ASPA ---->lettre 28

MOTION DE LA C.E.N. 16 et 17 janvier 2024


Pouvoir d’achat, protection sociale et santé, avenir de notre planète, services publics sont les préoccupations premières dans le pays. Avec le groupe des neuf et le Pôle des retraité.es, nous portons ces attentes majeures avec le souci de les replacer au cœur de l’actualité.

Pour combattre la résignation, nous avons besoin de structures collectives ouvertes et dynamiques. Le congrès de Dax a été un moment important. Les débats continuent de se prolonger dans les départements et les régions, des actions ont lieu. Trois propositions sont retenues : une journée nationale de l’ensemble des délégué.es aux CDCA, la réactivation du groupe sur l’avenir de la FGR-FP, une information pertinente, précise et constructive sur les conséquences de la Protection Sociale Complémentaire pour les retraité.es.

Quel désespoir conduit une nation à élire un démagogue à la tronçonneuse ? Quel message porte une COP 28, présidée par un état pétrolier alors que jamais la consommation de charbon n’a été aussi importante ? Quel avenir commun se construit à travers les guerres, les massacres, l’exacerbation haineuse des conflits et des tensions ? Quel crédit apporte-t-on à l’action des gouvernements quand les intentions affichées sont contredites par les décisions réelles ? Quelle société construit-on quand l’exclusion, le refus des égalités, l’intolérance font l’objet de marchandages politiciens ?

Les guerres (Ukraine, Palestine, …) illustrent l’abandon de solution politique conforme aux droits des peuples et de toute volonté d’établir un monde de paix et de coopération.

Alors qu’un puissant mouvement social a ponctué l’actualité du 1er semestre 2023, le pouvoir, la droite et l’extrême-droite entendent contourner cette question sociale en faisant des immigrés et des pauvres les boucs émissaires. La composition du nouveau gouvernement accentue son orientation droitière et confirme le mépris du chef de l’état envers les citoyen.nes.

FONCTION PUBLIQUE

La loi de la transformation de la fonction publique de 2019 poursuit l’objectif de démantèlement des services publics et de destruction du statut du fonctionnaire. Les recrutements de personnels sous contrats de projet et de contractuels visent à substituer une fonction publique d’emploi à celle de carrière.

La FGR-FP mobilisée pour la sauvegarde des services publics, est notamment engagée dans la Convergence Nationale de défense et de développement des services publics.

Avec le report de l’âge et l'allongement de la durée de cotisations, la dévalorisation des pensions constitue la troisième lame des contre réformes des retraites. Avec 5,3 % d’augmentation au 1er janvier 2024, nous obtenons le respect de la loi grâce à nos actions. Mais le pouvoir d’achat de tous les retraité.es ne cesse de se dégrader, depuis le 1er quinquennat de Macron qui avait promis de le maintenir ! Les conséquences les plus graves concernent les retraité.es modestes qui, comme nombre de salarié.es, basculent dans la pauvreté.

FISCALITE :

Le gouvernement a, une fois de plus, eu recours à l’article 49-3 pour l’adoption du Projet de Loi de Finances (PLF) 2024 sans le moindre débat. Le gouvernement prévoit jusqu’à 16 milliards d’euros d’économies de dépense publique, appliquant l’orientation austéritaire du programme de stabilité réactivée par la commission européenne. Bruno Le Maire a reporté à 2025 le plus gros des baisses des dépenses publiques structurelles, sans dire lesquelles, annonçant devoir trouver 12 milliards d’euros d’économies supplémentaires. Ce budget est loin de mener une politique de justice fiscale et sociale. Il ne répond pas notamment à l’exigence d’une réforme de la fiscalité telle que portée par la FGR-FP. De nombreuses taxes notamment sur l’énergie et les impôts locaux (taxes foncières) vont augmenter de manière substantielle.

Le Haut Conseil des Finances Publiques considère que les prévisions de la croissance (+ 1,4 %), de l’inflation (2,6 %) et du déficit public (4,4 % du PIB) sont optimistes.

La Banque de France souligne un ralentissement de l’activité économique (croissance de l’ordre de 0,9 % comme en 2023) se caractérisant par un accroissement des liquidations judiciaires, concernant tous les secteurs économiques avec des effets collatéraux.

Même le secteur bancaire (tel «ING ») remet en cause les  5% fixés par E. Macron. Selon lui, la montée du taux de chômage s’accélère et pourrait atteindre 7,6 % en 2023 et 7,9 % fin 2024, alors que le taux de croissance ne serait que de 0,6 %. Pour l’OFCE, l’augmentation du chômage est due en partie à la mise en place de la réforme des retraites. A cela s’ajoutent les effets de la faible croissance et du rattrapage des pertes de productivité.

 

PROTECTION SOCIALE :

L’adoption de la loi « bien vieillir » se réduit à des mesures existantes complétées par des dispositions intéressantes, sans avoir l’ampleur nécessaire, en étant peu ou pas financées. Le gouvernement a pris l’engagement d’une loi de programmation pour fin 2024. La situation de rupture, que connaissent les EHPAD et les services de soins à domicile, montre l’impérieuse nécessité d’un investissement conséquent, au moins à la hauteur des préconisations du rapport Libault.

La Loi de Finances pour la Sécurité Sociale (LFSS 2024) impose des coupes claires (3, 5 milliards d’euros) à notre système de santé. L’Objectif National de Dépenses d’Assurance Maladie (ONDAM) évolue en deçà de l’inflation et des besoins. Le manque de recettes et leur assèchement creusent les déficits. En matière d’autonomie, le manque d’ambition conduit à différer de trois ans la création insuffisante de 50 000 emplois en établissement et de 25 000 en soins infirmiers à domicile.

L’introduction de la Protection Sociale Complémentaire (PSC) dans la Fonction Publique (FP) détruit les solidarités. La mise en œuvre se décline de façon inégale, au niveau du contenu et du rythme, dans les trois versants de la FP, et au sein de la Fonction Publique d’État selon les ministères. Dans une logique libérale, le gouvernement construit une segmentation entre les risques santé et prévoyance, eux-mêmes assortis d’options, et entre actif.ve.s et retraité.es. Cette conception nie le principe de solidarité fondateur de la Sécurité Sociale « de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins » garantissant le même droit pour tous. Cette rupture établit le devoir de payer pour ce que l’on coûte en arbitrant ses choix en fonction de sa solvabilité. Les retraité.es actuel.les et futur.es - exclu.es du contrat prévoyance - auront un an pour opter entre le maintien dans le contrat de groupe santé ou souscrire à une complémentaire individuelle. Le maintien se fera sans participation de l’employeur et la cotisation grimpera jusqu’à 175 % de la cotisation de référence. Les conditions d’adhésion à un contrat individuel deviendront encore plus défavorables qu’actuellement. Cette casse de la solidarité intergénérationnelle éloignera encore un peu plus les retraité.es de leur corps d’origine et instaurera des inégalités entre retraité.es.

Face à cette entreprise de destruction de notre Sécurité sociale et de privatisation de la Protection sociale, la FGR-FP s’engage avec toutes les forces syndicales, associatives, mutualistes …à faire du 100% sécu des soins prescrits une réalité.


TEXTE ACTION  --------->   lettre 28




MOTION DE LA C.E.N. 19 et 20 septembre 2023 votée à l'unanimité

un avenir commun vivable et désirable.

Incendies géants, records de température battus, sécheresses, inondations violentes : patronats et gouvernements déplorent les effets du dérèglement climatique… et refusent d’en traiter les causes.
Crises alimentaire, économique, pénurie d’eau, migrations, la misère du quotidien écrase toute une partie du monde.
Coups d’états en Afrique, guerres en Ukraine, au Yémen…, répressions, la violence prend le pas sur le dialogue.
Les émeutes en France révèlent une société fragmentée et un pouvoir qui ne comprend sa relation avec la population que par la stigmatisation et l’usage de la force. 
La préparation du budget 2024 confirme une trajectoire financière contraire à l’intérêt du plus grand nombre.
L’inflation se renforce depuis le mois de juillet. Les prix de l’alimentaire, de l’énergie explosent. Les salaires et les pensions stagnent. Le pouvoir d’achat recule sévèrement. Les retraité.e.s, particulièrement celles et ceux qui ont de petites pensions, sont gravement impacté.e.s. Les associations d’aide risquent l’effondrement. Cependant les entreprises du CAC40 ont versé 49,5 milliards d’euros à leurs actionnaires, en hausse de 10,3 % !
L’épisode récent de la réforme des retraites amène le gouvernement à être plus manœuvrier sans varier dans son intransigeance.
Il nous appartient donc d’œuvrer pour porter le défi d’un avenir commun vivable et désirable.

Fonction Publique   

La mise en œuvre de la loi de la transformation de la Fonction Publique se poursuit dans le but d’en détruire le statut. En prévoyant de ponctionner 15 milliards d’euros dans la dépense publique, le budget 2024 va à l’encontre des investissements nécessaires dans les services publics. Tous les fonctionnaires et particulièrement les retraité.e.s voient leur pouvoir d’achat fortement régresser. Face aux dépenses contraintes - alimentation, énergie, logement, santé…- une augmentation immédiate de 10 % de nos pensions est une exigence minimale. L’indexation des pensions sur le salaire moyen s’impose plus que jamais.

Protection sociale :

La dégradation toujours croissante des services hospitaliers et l’extension des déserts médicaux rendent de plus en plus problématique l’accès aux soins pour une partie toujours plus importante de la population et renforcent les inégalités sociales et territoriales.
La loi sur la « société du bien vieillir » a encore été reportée, c’est inadmissible. Les projets concernant la prise en charge de la perte d’autonomie ne sont pas financés. Pire encore, les mesures envisagées vont essentiellement reposer sur les personnes concernées et leurs familles. Avec tous les acteurs concernés, nous continuons à revendiquer une loi de programmation à la hauteur des besoins.
La préparation du PLFSS (Projet de loi de financement de la Sécurité sociale) nourrit les plus grandes inquiétudes. Le blocage actuel des négociations sur la PSC (Protection Sociale Complémentaire) confirme toutes nos craintes et justifie d’autant plus notre revendication du 100% Sécurité sociale.

Fiscalité

Pour l'année 2023, les objectifs affichés par le gouvernement ne sont pas atteints. La croissance est en berne, l’inflation perdure à haut niveau autour de 6% l’an. La hausse des prix des produits alimentaires est supérieure à 20% sur deux ans. Les « demandes » du gouvernement vers les transformateurs et les distributeurs ne s’attaquent pas aux causes véritables de l’inflation, aux grands groupes qui ont engrangé des profits colossaux depuis deux ans.
Au regard de cette inflation, la revalorisation du point d'indice pour les fonctionnaires actifs de 1,5% est dérisoire et que dire de l'absence de toute revalorisation des pensions pour les retraités en 2023.
Selon l'OFCE (Observatoire Français des Conjonctures Economiques), la croissance serait limitée à 0,8%, taux inférieur aux prévisions du gouvernement Le ralentissement de la croissance, les choix budgétaires européens, l’obstination du gouvernement de maintenir coûte que coûte sa politique fiscale lui permettent de justifier des orientations austéritaires drastiques : restrictions des dépenses de santé, des crédits du Ministère du Travail, des aides sociales, comme la suppressions des chèques-vacances aux retraité.e.s.
La FGR-FP revendique une nouvelle politique fiscale basée sur la progressivité de l’impôt, ciblant l’imposition des plus hauts revenus et des grandes entreprises, la taxation des super profits, le rétablissement de l’ISF, la suppression du Prélèvement Forfaitaire Unique, le réexamen des niches fiscales, le maintien dans leur intégralité les impts de production.

cen   cen

La motion action

Journée Nationale d’action du 13 octobre :

La FGR-FP appelle ses adhérent.es à se mobiliser et à participer pleinement à la Journée Nationale d’Action unitaire interprofessionnelle du 13 octobre portant sur les salaires, les pensions et l’égalité hommes-femmes.
 
Dans la suite du rassemblement de Lure en mai 2023 :
•    Les organisations signataires proposent de construire ensemble et co-organiser dès la rentrée de septembre un Tour de France pour la Santé. La FGR-FP, signataire de l’appel, doit s’impliquer localement pour assurer une vraie mobilisation et réussite de cette initiative.
•    Une pétition « Pour que le budget de la Sécurité Sociale réponde en 2024 aux besoins de la population » est lancée. Il nous appartient de la diffuser et de la faire signer.
•    Un Colloque sur l’Europe aura lieu en fin d’année. Nous devons porter l’enjeu des services publics à l’occasion des élections européennes.                                                                                                     


Avec les 9 organisations de retraité·e·s :
-    Une journée nationale d’action des retraité·e·s le 24 octobre, centrée plus particulièrement sur le pouvoir d’achat, dans un contexte de forte inflation pesant très lourdement sur le budget des personnes aux revenus les plus modestes (produits alimentaires, énergie, transports, santé), parmi lesquelles il y a beaucoup de personnes retraitées.
-    L’envoi d’un communiqué de presse
-    Une maquette de tract sera envoyée aux équipes pour rappeler les pertes de pouvoir d’achat et nos revendications sur les pensions, la santé et la perte d’autonomie, les services publics.
-    Une conférence de presse le mardi 17 octobre.
-    Une demande de rencontre à la première ministre, madame Borne, pour le 24 octobre.
-    Localement, des rassemblements seront organisés notamment devant les préfectures pour y porter nos revendications.
-    À Paris, un rassemblement se tiendra à proximité de Matignon. La délégation des 9 organisations rendra ensuite compte de la rencontre à Matignon.
-    Pendant toute la période, la campagne de signatures de la carte-pétition portant sur l’augmentation de 10% des pensions sera poursuivie et amplifiée.

La CEN de la FGR-FP, réunie les 19 et 20 septembre, appelle tous ses adhérent.e.s à s’investir localement pour l’existence et la réussite de toutes ces actions.


Les motions votées au congrès de DAX (6 avril 2023)


- Motion fiscalité
- Motion fonction publique
- Motion protection sociale
- Motion place du retraité

Motion générale

  La Fédération Générale des Retraités de la Fonction Publique, réunie pour son 67e congrès les 4, 5 et 6 avril 2023 à Dax, s’inscrit pleinement dans le mouvement social. Par ses mandats et son action, elle concrétise l’engagement et la mobilisation de ses adhérent·es pour la justice sociale, condition d’exercice d’une démocratie vivante et effective.

        Le monde est bousculé par des crises qui ne cessent de se succéder. Guerres, pandémies, migrations, explosion des inégalités interfèrent avec la crise globale climatique et les crises sociales que nous traversons.

La « mondialisation heureuse » révèle l’obsolescence du néo-libéralisme qui conduit à l’épuisement de la planète, à la dégradation de ressources aussi vitales que l’eau, au recours à la violence et aux discriminations. Les politiques libérales imposées contre la volonté des peuples fragilisent partout la démocratie, favorisent l’instauration de politiques autoritaires, bafouent les libertés, détruisent des droits et exposent les peuples aux guerres.

         En France, le pouvoir restreint drastiquement la redistribution des richesses. Il accroit les cadeaux fiscaux faits aux entreprises favorisant l’explosion des dividendes versés aux actionnaires. La dégradation de l’emploi, des salaires et des pensions, aggravée par l’inflation, la remise en cause progressive des acquis sociaux dont nos retraites et notre protection sociale, sont les conséquences directes d'un libéralisme outrancier qu'il convient de combattre avec vigueur. 

La FGRFP milite et se mobilise au sein du Groupe des neuf et du Pôle des retraités de la Fonction Publique pour faire valoir son attachement aux principes républicains. Elle s’inscrit dans la dynamique proposée par le Nouvel Elan Pour les Services Publics.  Elle affirme que les principes d’égalité, de solidarité et de liberté passent par une réduction des inégalités, une politique de redistribution des richesses et une sécurité sociale restaurée et étendue jusqu’au  100 % sécu.

Le contrat social ne peut être effectif que s’il garantit à toutes et tous, quelles que soient les origines sociales ou géographiques, une réelle égalité.

Une fiscalité vraiment redistributive, une pleine protection sociale, des services publics rétablis et renforcés, des salaires directs ou différés réellement indexés sur le coût de la vie et la progression des richesses permettront à chacune et chacun d’exercer sa pleine citoyenneté grâce à une véritable sécurisation sociale.

C’est l’engagement de la FGR-FP. Pour le renforcer, elle appelle les actifs et les retraités à se syndiquer et les retraités de la Fonction Publique à la rejoindre.


Motion internationale

36 guerres ou conflits armés sont recensés actuellement sur notre planète.

La FGR-FP rappelle sa condamnation de la guerre en Ukraine menée par Poutine. 

Dans le même temps, Erdogan veut anéantir le peuple kurde, le gouvernement israélien amplifie la colonisation des territoires palestiniens et mène une politique ségrégative, l’Arabie Saoudite massacre au Yémen. La liste est longue.

Ces différentes formes de rapport de domination y compris religieuses génèrent :

- des coûts exorbitants en termes de vies humaines, d’environnement et d’armement, surarmement généralisé induit ;

-un bouleversement des marchés mondiaux et une inflation qui s’ajoutent à la crise climatique, à la montée des nationalismes et de la xénophobie.  Les tensions interétatiques ne sont plus masquées et l’idée du recours à la guerre pour résoudre les conflits est aujourd’hui partagée au sein même des diplomaties. Le gouvernement français porte une large part de responsabilité et reste le 3ème pays dans la vente d’armes.

- Dans le monde, cela s’accompagne d’un recul des libertés, de la montée des nationalismes, de la remise en cause de la situation des femmes (Iran, Afghanistan…).

- les effets dans notre République sont évidents : absence de débat démocratique y compris au parlement, contrôle de la jeunesse (nouveau SNU, renforcement des liens éducation-armée) que ces démarches s’expriment par les armes ou par le biais d’entreprises telles Total, Orano, Bolloré.

Fidèle à sa tradition, la FGR-FP dénonce toutes les démarches fondées sur des rapports de domination. Elle est solidaire des peuples qui se battent pour le respect de leurs droits et de leur liberté.

La FGR-FP dénonce la remise en cause des droits humains notamment pour les exilés politiques, climatiques, économiques, victimes de conflits, voués au désespoir, à la misère, à l’esclavage et à la mort. 

Dans sa configuration et organisation actuelle, l’ONU montre ses limites, elle ne représente la diversité des pays que d’une manière formelle.
Le conseil de sécurité consacre le rapport de force par l’hégémonie des grandes puissances.

Pour la FGR-FP, un fonctionnement plus démocratique est nécessaire, il doit notamment revenir sur les conditions d’exercice du droit de véto, et privilégier en toute circonstance la diplomatie.

La FGR-FP appelle ses adhérents à promouvoir partout une éducation à la paix pour une culture de la paix.


MOTION DE LA C.E.N. 24 et 25 janvier 2023

25/01/2023

La commission exécutive nationale s’est réunie les 24 et 25 janvier 2023. La motion est le fruit des débats et des amendements proposés et a été votée à l'unanimité.

L’actualité française est marquée par les puissantes mobilisations unitaires du 19 janvier, porteuses d’espoir.
Le monde affronte des crises sans précédent. La « mondialisation heureuse » du libre-échange nous a apporté, guerres (Yémen, Ukraine…), violences (Brésil, Pérou…). Le changement climatique, les pandémies percutent nos vies. Le libéralisme n’y voit qu’autant d’opportunités spéculatives permettant l’accroissement des profits avec les inégalités qui explosent et les répressions qui s’accentuent.
Réprimées en Iran, chassées de la société en Afghanistan, les femmes restent partout les premières victimes. Nous saluons leurs luttes admirables.
Les décisions politiques prises contre l’intérêt et les attentes des peuples, créent la crise démocratique, les inégalités qui explosent et les répressions qui s’accentuent. Elles favorisent l’accès de l’extrême-droite au pouvoir qui poursuit sa résistible ascension en Europe, en Israël…
En France, l’explosion de l’inflation (5,9 % fin 2022), la crise permanente de l’hôpital et du système de santé, des services publics plus globalement, touchent directement tous les ménages. Avec une fiscalité orientée vers le soutien aux plus riches,  aux actionnaires, le pouvoir mène une politique globale hostile aux salarié-es, aux retraité-es et aux jeunes. La dégradation des conditions d’indemnisation du chômage poursuit cet objectif.
Sommé-es de travailler davantage, plus longtemps, dans des conditions plus défavorables, les salarié-es paient seul-es le « quoi qu’il en coûte », l’inflation. Pour Macron, la politique n’est pas la redistribution des richesses par l’impôt, mais le soutien budgétaire aux entreprises, un État qui porte à bout de bras le capitalisme en étant l’assureur de sa rentabilité. En conséquence, en 2022, les entreprises du CAC 40 ont reversé 80 milliards d’euros à leurs actionnaires : un nouveau record est battu !
Le pouvoir impose une « réforme » des retraites que le pays refuse, que la logique réfute au vu des bilans négatifs des « réformes » depuis 1993, aggravant sans fin inégalités, injustices. Comment travailler plus longtemps quand le taux d’emploi baisse dès 50 ans, qu’il est au plus bas pour les jeunes et pour les personnes de 60-64 ans ? Comment oser parler de progrès social quand Macron a, en septembre 2017, supprimé les principaux critères de pénibilité, et qu’il s’est bien gardé d’appliquer l’article 4 de la loi de 2003 instituant un minimum de retraite égal à 85 % du SMIC net pour une carrière complète ?

Fonction publique

La situation de notre système de retraite et la considération du monde du travail ne justifient pas un report de l’âge légal de départ.
Le gouvernement a annoncé les contours de sa « réforme » des retraites. Présentée comme inéluctable, elle est pourtant absolument dispensable. Notre modèle n’est pas menacé financièrement, mais il l’est par les « réformes » libérales successives.
La chute du niveau de vie des retraités, déjà amorcée, se poursuit. Depuis dix ans, la dégradation du pouvoir d’achat des pensions s’aggrave (- 7 % pour une pension moyenne).
Alors que l’inflation est de 5,9 % pour l’année 2022, la revalorisation insuffisante du point d’indice (3,5 %), des pensions (4 % en juillet 2022 et 0,8 % en janvier 2023) l’accentue.
Le report de l’âge de départ ne ferait qu’accentuer cette dévalorisation. Travailler jusqu’à 64 ans ne ferait que renforcer le vieillissement de la Fonction Publique, tout en augmentant le recours aux contractuel-les, fragilisant de fait le statut et donc le Service Public.
Cette mesure injuste, brutale, frapperait particulièrement les personnes qui ont commencé à travailler tôt, certains étant même contraints de cotiser 44 années. Les femmes la subiraient également de plein fouet.

L’utilisation du PLFSS rectificatif est une manœuvre pour tuer le débat parlementaire, le gouvernement se réservant le droit d’utiliser le 49.3.
Notre responsabilité de salarié-es retraité-es est de défendre et d’améliorer le droit à la retraite et d’obtenir la revalorisation des pensions (ré-indexation sur le salaire moyen) pour une retraite décente.

Fiscalité

En 2022, on a constaté une hausse de plus en plus importante des prix des produits de première nécessité (alimentation + 12 %, énergie + 23 %, …). Entre début 2021 et mi 2022, le revenu moyen disponible a baissé de 720 € par rapport à 2020, tout en tenant compte des aides de l’Etat. Les ménages résidant en zone rurale ont été plus touchés (perte moyenne de 900 €). En proportion du revenu disponible, les ménages les plus modestes sont les plus affectés.
Selon une étude réalisée pour « Le Monde » un chariot type de produits du quotidien a connu une hausse de 15,3 % depuis le 1er janvier 2022. Cette trajectoire se confirme en ce début 2023 :  hausse du tarif de l’eau (jusqu’à 10 % et plus), de la taxe foncière, etc…
Une nouvelle politique s’impose pour une plus juste répartition de la richesse nationale fondée sur la justice fiscale et sociale et contre une dérive libérale au service des plus riches. Taxer les superprofits et les plus hauts revenus, maintenir les impôts de production, la Contribution territoriale des Entreprises (CTE) et la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) sont une nécessité, une exigence.

Protection Sociale

L’accès aux soins est de plus en plus difficile : déserts médicaux, coûts, formation et recrutement des personnels de santé… L’augmentation des complémentaires santé pèse de plus en plus lourdement sur le pouvoir d’achat des retraité-es.
Une proposition de loi "portant mesures pour bâtir la société du bien-vieillir en France" a été déposée à l'Assemblée nationale le 15 décembre par les députés Renaissance et Horizons.
Le texte définit trois chantiers :.
1- « renforcer le pilotage de la politique de prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées et lutter contre l’isolement social »
2- "préserver les droits et la citoyenneté des personnes en situation de vulnérabilité en luttant contre les maltraitances".
3- « garantir à chacun un hébergement ainsi que des prestations de qualité et accessibles, grâce à des professionnels accompagnés et soutenus dans leur pratique".

Cette volonté de faire oublier la disparition de la loi « Grand Age » ne trompe pas grand monde et n’est qu’une illusion de la prise en charge !
La FNADEPA (Fédération des directeurs d’établissements pour personnes âgées) déclare : « ce texte n’apporte en aucun cas une réponse à la hauteur des urgences ». « Il lui manque l’ampleur et les fondamentaux de la réforme attendue tels que la fixation de ratios de personnel minimum obligatoires, la grande simplification de la gouvernance, le financement… ».
Pour la FGR-FP, cette proposition de loi masque le fait que rien de satisfaisant n’est prévu pour répondre au vieillissement de la population et à l’augmentation à venir du nombre de personnes âgées en situation de perte d’autonomie.
Comment peut-on envisager une évolution des Ehpad sans étoffer le réseau (nombre de structures et de place) ? Rappelons que le groupe des neuf revendique le recrutement et la formation de 200 000 personnels.
Par ailleurs, le recrutement et la formation de 100 000 professionnels pour l’aide à domicile, d'ici la fin de la décennie, est une nécessité.

ACTION

La FGR-FP appelle les retraité-es :
-    à prendre toute leur place dans les mobilisations, aux côtés des actives/actifs, pour refuser une nouvelle dégradation majeure des conditions d’accès et de vie à la retraite.
-    à se mobiliser et à mobiliser pour l’action du 31 janvier : elle doit être supérieure à la réussite du 19 janvier. Nous en portons chacune, chacun, la responsabilité.
-    à revendiquer une évolution des pensions indexée sur le salaire moyen et une réforme des retraites progressiste.


  relevé de décisions du 4 janvier 2023 (groupe des 9)
Communiqué retraites du 4 JANVIER 2023 (groupe des 9)
Communiqué du 12 décembre 2022 (groupe des 9)
Relevé de décisions du 23 novembre (groupe des 9)
Note d'accessibilité financière à l'EHPAD
ARGUMENTAIRE sur le pouvoir d'achat (groupe des 9)
Compte-rendu du HCFEA (8/11/2022)
Réponse du directeur de la CNAV

La dernière lettre électronique (08/11/2022)
Tract pouvoir d'achat (27/09/2022)
AGIRC-ARRCO groupe des 9 (27/09/2022)
Lettre groupe des 9 CNAV (27/09/2022)

MOTION DE LA C.E.N. 28 septembre  2022

10-10-2022

La commission exécutive nationale s’est réunie les 27 et 28 septembre. La motion est le fruit des débats et des amendements proposés..

Introduction

Les tensions climatique, guerrière, diplomatique, énergétique, commerciale, économique, environnementale, migratoire, spéculative augmentent considérablement.

L’agression injustifiable contre l’Ukraine se poursuit, mute et risque de dégénérer, par un accident nucléaire, soit par une escalade militaire,… Le retrait des troupes russes, une issue négociée conforme au droit international sont incontournables.

Le monde « globalisé » se fracture et les tensions entre les grands ensembles géographiques et économiques se font de plus en plus vives (Chine, USA…). Les logiques d’armement ou de réarmement se renforcent partout dans un mouvement où les conflits se banalisent. Si  leurs droits sont attaqués dans de nombreux pays, les femmes particulièrement en Iran se battent au quotidien pour leur dignité. Les libertés d’expression sont restreintes. La pluralité de l’information se réduit. En Europe l’extrême droite parvient au pouvoir.

Ces crises internationales se trouvent renforcées par une crise climatique majeure aux conséquences tragiques, sources de conflits et de misère. La planète nous signifie les limites du modèle libéral et de l’exploitation irraisonnée de la terre et du vivant.

Face à ce constat, le président de République prône la fin de l’« abondance » et de l’ « insouciance ». La gravité du propos vise surtout à inverser les responsabilités.

La fin de l’abondance ? 44 milliards d’euros de profits versés aux actionnaires pour le premier semestre 2022.

La fin de l’insouciance ? 10 millions de pauvres, 8 millions de Français à l’aide alimentaire, 4 millions de mal-logés, 12 millions en précarité énergétique.

En instrumentalisant l’urgence, en confondant sobriété et austérité, Macron, autocrate,  continue à gouverner par les crises, l’une succédant à l’autre. Ce  gouvernement impose sa vision d’un monde où le marché est la solution à tout et l’État le moyen d’amortir les tensions sociales.

Le « Conseil National de la Refondation » participe de cette démarche, allant jusqu’à usurper le signe CNR. Pire, le rejet institutionnalisé du débat, cette volonté de contourner le Parlement, de mépriser les corps intermédiaires ne peuvent que favoriser l’extrême droite.

Face aux crises et ruptures sociales qui se profilent, l’urgence est de porter nos revendications, de renforcer nos mobilisations, de construire les alternatives. Le renforcement des forces de progrès à l’Assemblée Nationale est un signe d’espoir.

 
Fiscalité :

Depuis le début de l’année 2022, on constate une hausse de plus en plus importante des prix des produits de première nécessité, (alimentaire, énergie, …) et cette inflation galopante n’en finit pas.

La revalorisation au 1er juillet 2022 du point d’indice (3,5 %) pour les fonctionnaires et de 4% pour les seules pensions de base, ne compensent pas des pertes de plus en  plus importantes de pouvoir d’achat. Elles accompagnent une plus grande paupérisation des plus modestes et des classes moyennes alors même que les plus riches continuent à engranger des revenus plus importants.

Il faut une nouvelle politique fiscale fondée sur la justice : taxer les plus hauts revenus et les superprofits, mettre fin à la « flat tax », rétablir l’ISF, revoir les niches fiscales, maintenir les impôts de production et la Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE).

 
Protection sociale

Dans un contexte de diminution des dépenses publiques, le PLFSS ne répond pas à la question de l’accès aux soins, de la réduction effective des déserts médicaux ni à la nécessité d’améliorer notre système public de santé.

La loi Grand Âge est définitivement enterrée : des mesures annuelles sans ambition inscrites dans le PLFSS 2023 s’y substitueront. Au « CNR », Macron a évoqué une feuille de route :

- Réunir, « par bassin de vie, les acteurs concernés pour proposer des solutions pragmatiques. »

- Pour les plus dépendants, « réduire le nombre de personnes âgées, de patients à accompagner, par infirmier, infirmière et par médecin ».

- Pour les personnes les moins dépendantes, « rendre les gens plus heureux en dépensant moins ». Une consultation nationale sera organisée ainsi « qu’un calendrier de travail pour les prochains mois et prochaines années ».

Le discours présidentiel confirme que retraité-es et personnes âgées ne sont pas ses priorités.

Alors que le pouvoir poursuit son assèchement des ressources de la Sécurité Sociale, le mouvement mutualiste est interrogé sur ses valeurs et son avenir.

 
Fonction publique :

Alors qu’en août, l’évolution des prix sur l’année écoulée était estimée par l’INSEE à + 5,8%, la loi du 16 août 2022  a prévu une revalorisation à hauteur de 4 % des pensions des fonctionnaires au 1er juillet 2022. Cette hausse reste bien insuffisante par rapport à l’évolution de l’indice des prix et aux pertes cumulées les années précédentes.

La désorganisation délibérée du service public accentue sa dégradation. Le nombre de contractuels, d’agents non titulaires ne cesse de progresser pour pallier la désaffection des candidats aux concours, conséquence des choix de restriction des dépenses publiques. Des économies substantielles sont également ainsi réalisées.

Alors qu’il ne dispose que d’une majorité relative au Parlement, le président de la République persiste et signe sur sa volonté d’imposer une réforme des retraites indispensable à ses yeux, au motif fallacieux de restaurer les comptes publics et de financer d’autres dépenses. Dégrader les conditions de départ à la retraite est inacceptable. La FGR-FP demande l’abandon de ce projet et prendra toute sa place dans les actions et mobilisations.

 
 Action :

La FGR-FP appelle ses adhérents à participer :

- à la journée du 29 septembre pour l’augmentation des salaires et des pensions

- aux initiatives unitaires contre la réforme des retraites

- aux actions du groupe des neuf à l’occasion du débat sur le PLFSS

 

bureau

MOTION DE LA C.E.N. 19 ET 20 MAI 2022

20-05-2022

La commission exécutive nationale s’est réunie les 19 et 20 MAI . La motion est le fruit des débats et des amendements proposés..
MOTION ADOPTEE : 

La guerre s’installe durablement sur le sol européen. Son extension est une menace bien
réelle. L’invasion de l’Ukraine par la Russie est catastrophique pour les peuples.
L’économie mondiale est sous tension. Une première exigence s’impose : le retrait immédiat des troupes russes. Une issue négociée sous l’égide des Nations Unies faisant prévaloir l’état de droit est une nécessité impérieuse pour imposer la paix dans le respect des droits des peuples.
En France, la progression constante de l’extrême droite pose à terme l’hypothèse de son
accession au pouvoir. L’explosion des inégalités, les crises sociale et sanitaire, un mépris de classe affiché, alimentent ce vote.
La stratégie cynique du pouvoir n’a eu de cesse, par sa politique, ses lois et ses prises de
position, de favoriser cette progression pour enjoindre ensuite les électeurs à faire barrage. Cette stratégie est aussi destinée à disqualifier toute alternative progressiste pour faire accepter comme une réalité intangible les inégalités sociales et l’enrichissement sans limites des plus riches : exit donc tout débat concernant une politique de redistribution des richesses, par des mesures d’augmentations des salaires, par des investissements massifs dans les services publics et la protection sociale. Exit aussi tout débat concernant une politique de planification écologique et une politique économique au service des citoyens.
Alors que ces exigences ont émergé lors des élections présidentielles, le second quinquennat risque de renforcer la crise sociale. Des mesures annoncées renforceraient l’austérité : 10 milliards d’euros d’économie sur les collectivités territoriales, 10 milliards d’euros sur le budget de l’état, 9 milliards d’euros sur les retraites.
Si répondre aux attentes sociales fortes nécessite une politique progressiste, nos
revendications sur le pouvoir d’achat, le refus des inégalités, l’exigence d’une réelle sécurité sociale et de vie contribueront à sortir du piège mortifère entre un libéralisme autoritaire et une extrême-droite fascisante.

Protection Sociale

A l’aube d’une nouvelle législature, nous rappelons nos désaccords et nos exigences :
La création d’une 5ème Branche autonomie est une rupture par rapport aux principes de la
Sécurité Sociale. Elle dépend de la CNSA, financée à 90 % par la CSG. Son budget est fixé par la LFSS, qui limite les prestations au financement attribué. La politique de restriction budgétaire l’emporte sur l’évaluation et la satisfaction des besoins.
La réforme de la Protection Sociale Complémentaire pour les fonctionnaires place les
retraités dans un choix contraint et leur impose des cotisations plus chères, du fait de la
rupture de la solidarité intergénérationnelle, ce qui contredit l’objectif de garantir à tous les assurés les mêmes droits suivant leurs besoins et leurs moyens.
Abandonnée, la loi grand âge et autonomie devra être remise à l’ordre du jour pour assurer la mise en œuvre d’un grand service public de l’autonomie avec les investissements adéquats en termes de recrutements et de carrières pour les personnels et le développement de la prise en charge prenant en compte l’augmentation du nombre et des besoins des personnes âgées.
La FGR-FP dénonce le projet d’une complémentaire « dépendance ».
La création d’un ministère dédié aux personnes âgées et aux retraité.es pour définir dans sa globalité, la politique concernant le quart de la population s’impose en concertation avec leurs organisations.

Fonction Publique

Revalorisation des pensions :
En avril l'inflation s'élevait à 4,8 %, alors que les pensions de retraite n'ont progressé que
de 1,1% en janvier. Les retraité.es continuent à subir une perte conséquente de pouvoir
d'achat.
Nos revendications demeurent :
    - une véritable revalorisation des pensions qui compense les pertes subies depuis 10
      ans et anticipe la hausse des prix pour 2022 ;
    - un niveau minimum de pension égal au SMIC ; des mesures spécifiques immédiates
      pour les faibles pensions et pour lutter contre les inégalités hommes – femmes ;
    - le rétablissement de l’indexation des pensions sur le salaire moyen.

Report de l’âge de départ à la retraite

Repousser l’âge de départ en retraite à 64 ou 65 ans répond à une démarche dogmatique
visant à réduire les dépenses publiques. Pour un gain hypothétique de 0,1 point de PIB
(source OFCE) nous subirions une nouvelle dégradation de notre système de retraite.
Ce nouveau report induirait des dépenses supplémentaires de chômage, d’invalidité, de
maladie...
Pour les personnes sans emploi, elle prolongerait des situations de précarité, alors même que le passage à la retraite leur permet une amélioration de niveau de vie.
Le système par répartition a besoin de profondes améliorations sur la base d’une réduction du chômage, d’une revalorisation des salaires, de l’égalité de traitement, de l’amélioration des déroulements de carrière.

Fiscalité

De la crise économique et financière à la crise sociale

La confiance des ménages continue de diminuer. Elle est au point le plus bas atteint fin 2018 lors du mouvement des gilets jaunes. L’inflation s’accélère avec une vive hausse des prix de l’énergie sur un an, une augmentation non négligeable des prix alimentaires, de celui des services et des produits manufacturés.
Il ne faut pas oublier les économies drastiques sur les collectivités locales, sur le budget de l'état et sur les prestations sociales dans un contexte où la croissance s’effondre.
Ce sont les classes moyennes et les plus pauvres qui sont les victimes de ces crises
successives. Il faut revenir sur les cadeaux faits aux plus riches et aux grandes entreprises qui font des bénéfices records et versent des dividendes scandaleux.
Cela passe par une meilleure redistribution des richesses, grâce à une meilleure politique
salariale, une nouvelle politique fiscale avec notamment une meilleure progressivité et des tranches supplémentaires d’IR, le rétablissement de l’ISF et des impôts de production, la révision des niches fiscales, et de l’impôt sur les sociétés.

Action

Les retraité.es se sont à nouveau mobilisés le 24 mars. Leurs actions successives ont permis d’arracher la promesse d’une revalorisation des pensions. Mais le compte n’y est pas.
L’exigence de rattrapage sera portée, dans le cadre de mobilisations initiées par le groupe des neuf. La FGR-FP s’inscrit dans la campagne d’interpellation des candidat.es aux législatives qui rappelle les revendications des retraité.es à laquelle se joint le pôle des retraités.

MOTION DE LA C.E.N. 25 ET 26 JANVIER 2022

26-01-2022

La commission exécutive nationale s’est réunie les 25 et 26 janvier en visio conférence. La motion est le fruit des débats et des amendements proposés..
MOTION ADOPTEE : 

Après les manifestations départementales du 1er octobre, la manifestation nationale du 2 décembre, initiée par le Groupe des 9 et à laquelle a appelé le Pôle des retraités, a été un succès. Elle a rassemblé plus de 20 000 manifestant.es sur le triptyque revendicatif : augmentation des pensions - santé et autonomie - services publics.

La pandémie perdure dans un contexte, où avec le variant omicron, le risque de désorganisation de l’économie est bien réel. La dégradation de la situation de l’hôpital s’accélère, entre épuisements et démissions pour les personnels, entre déprogrammations d’opérations et fermetures de lits pour les usagers, qui se voient imposer le forfait « urgences ».

Avec sa méthode très verticale, le gouvernement se retrouve dans une impasse et opte pour une obligation vaccinale de fait par la coercition, sans assumer la responsabilité du choix qui lui incombe. Il ne se donne pas les moyens d’atteindre au mieux l’objectif de vaccination par exemple avec les populations des quartiers "périphériques" ou des zones rurales éloignées.

Il ne s’engage pas non plus dans la levée des brevets ni dans une politique solidaire avec les pays les plus pauvres.

En exacerbant les divisions et les peurs au sein de la société, il met à profit le contexte sanitaire pour mieux dérouler son agenda libéral, en poursuivant diminution et suppression d’impôts pour le patronat et les riches et la « réforme » de l’assurance chômage en contrôle social culpabilisant pour les salarié.es. Cela lui permet aussi de masquer ses démissions concernant les décisions incontournables à prendre contre le réchauffement climatique, pour les relocalisations des productions industrielles et agricoles en France. Et loin de promouvoir la paix, il ne renonce pas aux ventes d’armes, surtout à des pays non démocratiques.

 La perspective des prochaines élections présidentielles et législatives en France est dominée par une droite « décomplexée » et par les thèses nauséabondes des extrêmes droites. Il est important qu’une alternative progressiste, féministe, sociale et écologique se traduise par un projet politique prenant en compte les questions de pouvoir d'achat, d'emploi, d'accès aux soins, qui préoccupent majoritairement les citoyen.nes, et qui reprenne nos revendications.

La situation mondiale, caractérisée par la montée des forces autoritaires et fascisantes, et des replis identitaires exploitant les tensions et nourrissant les conflits, comporte aussi des nouvelles encourageantes. C’est le cas en Inde avec la victoire des paysans pauvres contraignant, le gouvernement de Modi nationaliste et fondamentaliste à abandonner sa réforme agricole libérale. Notons aussi la victoire du candidat progressiste au Chili mettant fin à des décennies d’héritage de Pinochet et de dictature.

 
FONCTION PUBLIQUE :

De 2017 à 2021, la perte de pouvoir d’achat des pensions s’élève de 4,5 % à 5,4 % selon leur montant (moins ou plus de 2000 €), soit une perte de 2 à 3 semaines de pension par an.

Malgré une inflation mesurée à 2,8% en 2021, l’augmentation des pensions au 1er janvier 2022 est seulement de 1,1 %. Déconnecté de l’augmentation réelle des prix, le mode de calcul aggrave la paupérisation des retraité.es. L’inflation, annoncée comme conjoncturelle, risque de perdurer et d’entraîner un accroissement d’une perte durable du pouvoir d’achat des retraité.es et de son décrochage par rapport à celui des actif.ves.

La pandémie met en évidence les dommages de la pseudo-modernisation et de la dématérialisation excessive, conséquence de la suppression des services publics de proximité, dont nous avons pourtant tant besoin.
 

PROTECTION SOCIALE :

Le gouvernement a décidé d’étendre l’ANI (Accord National Interprofessionnel) aux actif.ves de la Fonction publique en proposant de financer à 50 % l’adhésion obligatoire à une complémentaire santé. L‘accord soumis aux organisations syndicales réserve aux retraité.es des cotisations volontaires et plus élevées. De plus, la prévoyance est renvoyée à une « négociation » ultérieure. La voie choisie n’a pas changé : loin de toute solidarité intergénérationnelle, c’est aux retraité.es de financer en grande partie leur protection sociale en matière de santé et de prévoyance, comme de perte d’autonomie.

 La politique gouvernementale fragilise notre Sécurité Sociale : assèchement de ses recettes par les exonérations de cotisations sociales de moins en moins compensées, montée en puissance de la CSG et transfert indu de la « dette COVID ». Ce budget contraint vise à réduire les prestations de santé et les capacités hospitalières publiques. La couverture des besoins de santé ne cesse de se dégrader. L’Etat renforce sa tutelle sur la gouvernance de la Sécurité Sociale.

Le rapport sur la « grande sécu » présenté par le Haut Conseil de l’Avenir de l’Assurance Maladie devrait pouvoir permettre le débat. La FGR FP y défendra notre revendication du « 100% sécu ».

Il est urgent d’engager un débat avec toutes les forces syndicales et progressistes sur l’avenir de la protection sociale.

 
FISCALITE :

Après le « quoi qu’il en coûte » qui s’élève à 240 milliards, c’est, avec le regain de la pandémie, le « quoi qu’il arrive », avec des reconductions de mesures antérieures plus ciblées pour un premier montant de 40 milliards d’euros.

Au mois de septembre dernier, on pouvait espérer un redémarrage de l’économie et une réduction du déficit pour 2022. Cela ne serait probablement atteint qu’en 2023. La hausse des prix (2,8% en 2021) pourrait atteindre 3 % et plus, eu égard à la tendance inflationniste. Les salarié.es et les retraité.es, particulièrement les plus défavorisé.es, en subiront directement toutes les conséquences.

Le budget pour 2022 et les mesures prises ultérieurement sont toujours une réponse favorable aux entreprises et aux plus fortuné.es (niches fiscales, diminution des impôts, ISF non rétabli). En revanche, l’augmentation du taux de rémunération du livret A reste en deçà de l’inflation. Face à l’indécence des riches dont la fortune s’est encore accrue de manière insupportable pendant la pandémie, le récent rapport d’Oxfam souligne l’aggravation d’injustices scandaleuses.

En cette période hivernale et de pandémie renouvelée, la justice sociale et fiscale doit être au rendez-vous pour les retraité.es, les salarié.es et les plus démuni.es. 

 
ACTION

La manifestation nationale du 2 décembre a permis aux retraité.es de se faire entendre, mais pas forcément d’être écouté.es !

La FGR-FP a appelé à la réussite de la mobilisation interprofessionnelle sur les pensions, les salaires et l’emploi du jeudi 27 janvier.

Le Groupe des 9 a décidé de poursuivre son action, notamment :

- par l’envoi d’une adresse solennelle au Président de la République, rappelant les promesses du candidat Emmanuel Macron (maintien du pouvoir d’achat, loi « Grand Âge », …) et son bilan contradictoire.

- par l’expression, de nouveau, des revendications des retraité.es avec des manifestations dans le cadre régional, le 24 mars 2022.

La FGR-FP, composante du G9 et du Pôle des retraités, prendra toute sa place dans ces initiatives à tous les niveaux.

2 décembre 2022 Paris

2 décembre

Communiqué Orpea et les autres ......lettre 28


MOTION DE LA C.E.N. du 25 ET 26 janvier 2022



communiqué du bureau national pour le 20/01/2022

lettre 28

Lettre ouverte au Président de la république 17/01/2022

lettre 28


La dernière vidéo : Faut-il travailler après 60 ans ? La réponse......

Réunion du HCFEA Conseil de l’âge du 4 octobre 2021



ACTION LE 2 Décembre 2021


NOUVELLE MOBILISATION ET ACTION NATIONALE

 Le 2 Décembre 2021 à Paris


2 décembre


voirRetrouvez des infos plus anciennes: allerLA SUITE DES INFOS...

plan du site

La FGRFP est présente dans tous les départements et rassemble des fonctionnaires retraités de toutes les origines et de tous les horizons, avec ou sans passé syndical ou mutualiste. Elle a constitué le Pôle des Retraités de la Fonction Publique avec cinq autres associations.